« LA FAÇON LA PLUS RAPIDE DE RÉUSSIR »
Les défis de l’année écoulée l’ont montré : la résilience et son art du rebond ont le vent en poupe.
Chez Reconnessens, nous avons été aux premières loges pour constater les bouleversements et les déséquilibres causés par la crise sanitaire et ses conséquences, aussi bien pour les personnes que pour les organisations.
En les accompagnant, on s’aperçoit qu’il est plus facile de faire face avec un état d’esprit particulier : en prenant le risque d’être dans l’action plutôt que dans la simple réaction aux difficultés, en osant l’essai, l’erreur et l’échec, les réponses apportées aux situations sont souvent plus ajustées à moyen et long terme.
Rebondir de manière résiliente implique d’arriver à se dire : « Que ce soit face à une difficulté, une erreur ou un échec, ce n’est pas tant ce qui m’arrive qui importe que ce que j’en fais. »
Si tant de personnes ne se sentent pas à leur place professionnelle une fois dans la vie active (avec tout ce que cela peut impliquer de démotivation, de manque de sens, voire d’épuisement professionnel), c’est souvent parce que, dès l’adolescence, au moment de leur orientation, elles ont cru qu’elles se devaient de trouver leur trajectoire dès le premier essai. Or, à l’heure actuelle, cela n’arrive pas dans la majorité des cas. Il est le plus souvent nécessaire d’essayer, d’analyser puis de réajuster en ayant appris et mûri.
Thomas J. Watson, président historique de la société IBM, affirmait : « La façon la plus rapide de réussir est de doubler son taux d’échec. »
En effet, l’échec est une condition de l’innovation, que ce soit, pour un individu, pour se réinventer de façon à être plus alignée avec lui-même ou, pour une organisation, pour développer un produit ou un process qui constitue une avancée.
Quelles questions se poser pour changer de regard et accueillir ce que les difficultés ont de positif à nous apporter ?
• Quel est le pire qui puisse m’arriver ?
• Qu’est-ce qui a conduit à cette situation ?
• Qu’en apprendre pour la suite ?
• En prenant du recul, quel est le sens de ce parcours et des difficultés qui l’ont jalonné ?
• En regardant mes réussites, quels événements, vécus alors comme des échecs, les ont permises ?
Bien entendu, ce travail est plus facile à réaliser dans un contexte de sécurité psychologique, dans lequel il est possible d’exprimer tout son potentiel sans avoir peur. Le cas échéant, la psychologie du travail peut grandement aider à devenir acteur de l’élaboration d’un tel contexte.
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